Parmi les modèles de sorbetières, il est parfois difficile de choisir l’appareil adapté. Alors que la France s’apprête à subir un nouveau coup de chaud, on vous livre tous nos conseils pour trouver le compagnon idéal pour des glaces fait-maison !

Les sorbetières à froid autonome ou turbines à glace

Considérées comme des machines semi-professionnelles, les turbines à glace possèdent un groupe réfrigérant autonome. Elles peuvent donc être utilisées immédiatement et l’on peut y préparer plusieurs glaces à la suite. Les turbines à glace, dotées d’un système complexe et de haute qualité, sont logiquement assez onéreuses.

Les sorbetières à accumulateur de froid

Moins chères, les sorbetières à accumulateur de froid sont les plus courantes sur le marché. Avec ce type de sorbetière, vous devez placer dans votre congélateur soit une cuve soit un disque pour accumuler le froid nécessaire à la préparation de la glace. C’est une fois seulement le froid accumulé qu’il est possible d’utiliser l’appareil.
A la différence de la turbine à glace, la sorbetière à accumulateur de froid nécessite donc un temps de mise en service assez long qui varie entre 10 et 12 heures.

Comment choisir entre les deux ?

Si vous êtes un passionné de crèmes glacées et que vous ne pouvez pas attendre, préférez la turbine à glace. Si votre production de glaces est plus restreinte et que votre congélateur est assez grand, choisissez plutôt la solution de la sorbetière avec cuve. Si vous en avez la place, rangez directement votre cuve dans le congélateur ainsi, quand l’envie d’une glace vous prend, vous pouvez l’utiliser sans attendre. Enfin pour ceux qui n’ont que peu d’espace dans le congélateur, optez pour la sorbetière avec disque accumulateur.

Sachez enfin que certaines kitchen machines proposent leur propre accessoire sorbetière. Si vous en possédez une, vérifiez dans ce cas si elle ne dispose pas d’une cuve sorbetière ainsi vous gagnerez de la place !

En réaction à la parution de l’article « Rénovation énergétique : le tout électrique revient en force » publié en mai 2020 dans le magazine Que Choisir,  le Gifam souhaitait rétablir la vérité quant à la question des appareils de chauffage électrique et sensibiliser les consommateurs sur les bénéfices à long terme que ces appareils apportent, tant sur le plan environnemental que sur le plan économique.
Revenons point par point sur les arguments évoqués dans l’article.

 

« En l’état actuel du projet de réglementation soumis à consultation, sa stratégie nationale de rénovation énergétique des bâtiments modifie l’orientation jusque-là suivie, qu’il s’agisse du niveau de la rénovation basse consommation ou des classes du diagnostic de performance énergétique (DPE). L’objectif étant de faire en sorte que l’électricité soit favorisée et que le chauffage électrique devienne la norme »  

  • Dans le cadre de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la France s’est engagée à poursuivre la réduction des émissions de gaz à effets de serre comme elle s’y était engagée lors de la COP 21 de Paris. Aussi, la prochaine réglementation qui s’appliquera aux bâtiments neufs (RE2020) ne peut s’inscrire que dans cette démarche qui constitue désormais une priorité, le gouvernement l’ayant clairement indiquée dans sa feuille de route communiquée en janvier dernier.
  • L’électricité produite en France, déjà peu émettrice de CO₂, est issue de plus en plus des énergies renouvelables (hydraulique, éolien et solaire). Parmi les solutions électriques existantes, le chauffage électrique constitue donc une opportunité pour la France de satisfaire à ses objectifs environnementaux.

 

« Des radiateurs électriques, coûteux à l’usage, sont privilégiés par le projet de la réforme »

« Le gouvernement compte sur le tout électrique […] mais au lieu de miser avant tout sur la réduction des consommations d’énergie, il assouplit des règles pour laisser la part belle au chauffage électrique par radiateurs, bon marché en investissement mais très coûteux à l’usage »

  • Le convecteur électrique tel qu’il est mentionné dans l’article, fait partie des technologies existantes, mais il ne représente aujourd’hui que 16% des appareils installés en France. Les fabricants ont opéré une véritable révolution depuis l’apparition de ce premier type d’émetteur il y a plus de 50 ans et proposent aujourd’hui d’autres technologies d’appareils comme les panneaux rayonnants et les radiateurs que les consommateurs apprécient : ces derniers représentent en effet 63% des appareils présents dans les foyers français[1], sans oublier les radiateurs sèche-serviettes qui équipent près d’un quart des logements.
  • Les investissements permanents en Recherche & Développement portés par les industriels du secteur pour développer des appareils intelligents et performants apportent des réponses fortes aux besoins des consommateurs : confort thermique, allègement de la facture d’électricité, réduction de la consommation d’énergie et de l’impact environnemental.

 

« Le chauffage électrique par radiateurs, [est] bon marché en investissement mais très coûteux à l’usage » 

  • Cette affirmation est totalement erronée. De nouvelles fonctions, comme la programmation ou la connectivité facilitent le quotidien des consommateurs et permettent de réaliser des économies d’énergie conséquentes : lors du remplacement d’un convecteur de première génération par un émetteur de dernière génération, les économies d’énergie sont de l’ordre de 30%, en fonction de l’usage, des caractéristiques de l’appareil, du comportement du consommateur et des caractéristiques thermiques du logement.

 

Concernant l’isolation thermique du bâti, évoquée dans le paragraphe « les consommateurs dindons de la farce »

  • Les fabricants d’appareils de chauffage électrique ont toujours été en faveur d’une excellente isolation thermique du logement qui va de pair avec un système de chauffage performant, quelle que soit l’énergie, pour apporter confort et efficacité énergétique. D’ailleurs, les fabricants de solutions de chauffage électrique ont été pionniers en la matière et ce dès les premières réglementations thermiques. Aussi, « les passoires thermiques » ne sont pas l’apanage de l’énergie électrique.
  • Crise économique, difficultés financières passagères, certains consommateurs n’ont pas le choix et doivent définir des priorités en matière de dépenses lors d’une rénovation. Changer ses émetteurs de chauffage électriques, pour des appareils de dernière génération, offre l’avantage d’améliorer immédiatement leur confort thermique grâce à une régulation permettant d’obtenir en un temps très court la température de confort souhaitée avec une précision au 1/10 de degrés près.
  • Par ailleurs, les fonctions de détection, d’auto-apprentissage, de communication à l’intérieur du logement ou encore de pilotage des appareils à distance permettent à l’utilisateur de contrôler au plus près ses dépenses énergétiques, tout en utilisant une énergie très faiblement carbonée.
    Pourquoi devraient-ils s’interdire de tels bénéfices ?

 

« Ainsi les logements chauffés à l’électricité aujourd’hui étiquetés C vont passer comme par magie en B, sans qu’on ait amélioré le moins du monde l’isolation de leur bâti »

  • Il convient de rappeler que la classification des logements dans le cadre du DPE (Diagnostic de Performance Energétique) fait intervenir jusqu’à présent dans les formules de calcul un coefficient dont la valeur dépend du type d’énergie utilisée pour différents usages dont le chauffage.
  • En cela et contrairement aux autres énergies, l’électricité est pénalisée par un coefficient de 2,58, valeur demeurée inchangée pendant 50 ans alors que dans le même temps, le mode de production de l’électricité a considérablement évolué en recourant de plus en plus aux énergies renouvelables. Ainsi, depuis janvier 2020, cette valeur a été ramenée à 2,3.
  • La modification du calcul du DPE envisagée pour les logements électriques n’est en aucun cas une « tromperie » mais au contraire une évolution pour permettre au consommateur de disposer d’un classement plus représentatif de son logement en matière d’efficacité énergétique et des moyens pour agir concrètement sur celui-ci.

 

[1] Etude TNS Sofres pour le Gifam

À lire également : Dossier de presse – Amélioration du confort thermique de l’habitat